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Démission volontaire : que faut-il savoir ?

Démission volontaire : que faut-il savoir ?

Un employé qui souhaite mettre fin à son contrat de travail doit tenir compte de règles spécifiques et des conséquences possibles. Dans cet article, nous résumons les points les plus importants.

Les règles

L'employé peut résilier unilatéralement son contrat de travail, mais il doit respecter le délai de préavis légal. Celui-ci est exprimé en semaines et dépend de l'ancienneté, avec un maximum de 13 semaines. La démission doit être communiquée par écrit, en mentionnant la date de début et la durée du préavis. Cela peut se faire par un document remis en mains propres, une lettre recommandée ou un acte d'huissier.

Attention :

  • Toute personne qui démissionne pendant une période de chômage temporaire pour raisons économiques peut quitter son emploi sans préavis ni indemnité.
  • En cas de démission volontaire, le travailleur a droit à un jour par semaine pour chercher un nouvel emploi, en concertation avec l'employeur (congé de recherche d'emploi).

Dans le cas de contrats de travail à durée déterminée, la démission n'est possible que pendant la première moitié de la durée du contrat (max. 6 mois). Dans ce cas, les délais de préavis normaux s'appliquent. Par la suite, la résiliation n'est possible que moyennant le paiement d'une indemnité de rupture égale au salaire jusqu'à la fin du contrat.

Conséquences pour les allocations de chômage

Une personne qui démissionne volontairement n'a en principe pas droit aux allocations de chômage, car elle n'est pas « involontairement » au chômage. Un travailleur qui estime avoir une raison valable de démissionner peut demander au préalable une évaluation (ruling) à l'ONEM. Il sait ainsi à l'avance comment le directeur de l'agence pour l'emploi évaluera sa situation. Un exemple de raison légitime est le cas où une personne démissionne pour suivre son partenaire qui est muté dans une autre région pour son travail.

Nouveau : la prime trampoline

À partir du 1er mars 2026, une nouvelle mesure entrera en vigueur : la prime trampoline.
Un travailleur ayant au moins 10 ans d'ancienneté à temps plein (ou 3 120 jours de travail et jours assimilés) peut démissionner une fois dans sa carrière et percevoir des allocations de chômage pendant six mois. Toute personne qui commence et termine avec succès une formation dans un métier en pénurie dans les trois mois peut prolonger cette période jusqu'à douze mois.